Consommer autrement, le témoignage de Marine

Consommer bien pour se sentir mieux, Marine nous raconte son histoire

Pour une fois, ce n’est pas Les Cartons qui écrit. C’est un membre de la communauté, Marine, qui tenait à vous raconter son histoire. Qui pourrait bientôt être la votre ! Attention, contenu très contagieux ! Voici le retour d’expérience de Marine, vous laisserez-vous convaincre ?

Le déménagement, source d’accumulation

Un beau matin d’été 2018 alors que mon dernier déménagement était maintenant loin, un stress m’envahi. J’habitais maintenant dans une maison. Mais un plus grand logement voulait dire une plus grande capacité de stockage. Et comme un déménagement en cache toujours un autre, le prochain serait encore plus difficile que celui-ci … (qui m’avait déjà semblé insurmontable !) Le cercle vicieux dans lequel j’étais en train de foncer, encouragée par une consommation galopante me donnait soudain le tournis.

Loin de moi l’idée de réduire le nombre de mes possessions au plus simple appareil mais l’idée de devoir sans cesse trouver une place pour chacun des objets, des meubles ou des vêtements que j’accumulais, me faisait soudain peur. Je comptais bien dire stop.

Le premier jour du reste de ma vie

J’ai alors entrepris la réflexion simple de comptabiliser mentalement certains types d’objets. Je possédais alors deux tentes, quatre sacs de couchages, deux tables à repasser, deux étagères de salle de bain (sans place pour les mettre dans ma salle de bain) trois batteurs à œufs, trois chaises de bar (sans bar), deux ventilateurs, deux bureaux, etc.

Bien sur ces doublons n’étaient pas exactement des jumeaux et avaient une raison d’être. L’un était plus petit que l’autre, ou plus vieux, spécial voyage ou pays chauds… Mais à bien y réfléchir, ce n’était pas mon manque de place qui devait me poser questions, mais bien ma faculté d’accumulation.

Que le grand vide-maison commence

Alors ni une, ni deux, je me suis mise en quête de trouver un nouveau foyer pour un grand nombre de ces objets. J’ai crée un vide-maison « post-déménagement » et j’y ai mis à la vente d’abord les plus grosses pièces (comme le bureau, les chaises, les étagères) puis les accessoires (comme la table à repasser, les batteurs à œufs, les tentes. Oui j’ai vendu les deux !).

Pour continuer dans ma lancée, j’ai téléchargé une appli pour vendre aussi des vêtements. J’ai mis à vente des dizaines de vêtements (même ceux qui n’étaient pas à moi !).

Et aujourd’hui, je m’amuse à faire le bilan 🙂

Résultat des comptes : des économies, de la place, du fun !

J’ai vendu tellement de choses, qu’il me serait impossible de m’en souvenir toutes si je n’avais pas pris des notes. Et le bilan est positif par bien des aspects.

D’un point de vue économique tout d’abord, j’ai rassemblé plus de 500€ grâce à mes ventes. Ce qui n’est pas rien et va me permettre de financer autre chose.

D’un point de vue organisationnel ensuite, cette opération est un vrai succès. Mes placards et les pièces de ma maison sont beaucoup moins encombrés. Il n’y a que des choses utiles ou que j’apprécie, et ça fait du bien au moral !

Enfin et ce point a été une vraie surprise : mais j’ai pris beaucoup de plaisir ! Car je dois l’admettre, je n’ai pas que vendu. A force de trainer sur les pages de vide-apparts, j’ai aussi acheté. J’ai déniché des petites merveilles dont je ne suis pas peu fière. Mais je me suis surtout laissée prendre au jeu des succès, des petits détails qui changent tout et qui déclenchent de nouvelles ventes. Quel engrenage de partir à la chasse aux objets, aux meubles, aux décorations nouvelles à vendre. On trouve vite une bonne raison de revendre un fauteuil quand on en a déjà trouvé un autre à acheter.

Un nouveau mode de consommation, plus responsable

Aujourd’hui, je peux dire que j’ai réellement adapté mon mode de consommation. Je ne suis pas devenue une puriste 100% écolo. J’achète encore du neuf, pour tous les types d’objets. Surtout quand j’ai un coup de cœur. Mais j’ai intégré la « vie d’après » des objets dans mon intention d’achat (est ce que je pourrais le revendre ? quel est sa qualité ? est ce qu’il est recyclable ?). Et on peut dire que le marche de l’occasion est devenu un reflexe prioritaire (je voudrais cette chose, est ce qu’il existe d’occasion ?)

Conclusion : l’occasion, c’est bon pour le porte-monnaie, pour l’esprit et pour la planète alors tel un chevalier qui part en croisade, je porte la bonne parole ! Essayez ! Vous verrez … !

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